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Le monde change, notre rapport à la santé aussi

Publié le26-04-2016

Tandis que le temps de vie s’allonge, la société ne peut plus faire face aux dépenses de santé. Tandis que les technologies progressent à toute vitesse, les déserts médicaux gagnent du terrain. Conséquence ? De grands bouleversements sont annoncés côté santé, qui se numérise jusqu’à se renommer : e-santé. Dans ce nouvel univers, nous sommes plus que jamais maîtres à bord de nos corps, connectés et mesurés au quotidien. Aidés d’une boule de cristal toute particulière : le séquençage ADN, nous allons même pouvoir prévenir au lieu de guérir. Et si nous tombons tout de même malades ? Alors, nous aurons de quoi nous soigner tout seuls. Responsables de notre santé, nous en devenons les acteurs.
[Trois évolutions majeures de la santé de demain]

 

Le quantified self : notre santé nous suit partout.
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Hier, on dormait, on mangeait, on se promenait. Aujourd’hui, on active des objets qui mesurent la qualité de nos nuits, l’équilibre de nos repas, le nombre de nos pas. Avec notre smartphone ou des objets connectés que l’on porte (bracelets, vêtements, lunettes…), nous pouvons ainsi collecter toutes les variables de notre mode de vie : sommeil, nutrition, activité physique, poids, tabac, alcool, cardio, etc. en temps réel, en permanence et dans le temps. Ces données, nous pouvons les partager sur les réseaux sociaux, ou avec le corps médical, les comparer aux moyennes statistiques et les analyser pour mesurer nos progrès, nos performances, face aux objectifs de vie et de santé que nous nous sommes fixés, avec ou sans médecin.

 

La médecine prédictive : pour éviter la maladie, lisons notre génome
En quelques heures de calcul, et pour un coût tout à fait abordable, on peut aujourd’hui obtenir un séquençage global de notre ADN
, c’est-à-dire lire les informations que contiennent nos gènes. S’il est illégal, en France, pour un particulier, de demander ce séquençage, il est possible d’en obtenir une partie dans un cadre médical. On peut ainsi détecter des prédispositions aux maladies génomiques, comme les cancers, et mieux mesurer l’efficacité des traitements en cas de maladies. De là, on peut cibler des mesures préventives pour ne pas tomber malade. En la matière, Angelina Jolie fait référence pour des choix médicaux radicaux : prédisposée aux cancers du sein et des ovaires, elle a opté pour une double mastectomie et une ablation des ovaires préventives.

 

Le self management : ou l’autonomisation du patient
Responsables de notre santé, nous serons aussi de plus en plus autonomes dans la maladie, loin des contraintes d’espace, de temps, d’effectifs de la médecine traditionnelle. Objets et maisons connectés, plateformes de santé, échanges entre e-patients vont nous y aider. Ainsi, la télémédecine et la télésurveillance vont prendre de l’ampleur en même temps que nous allons nous autogérer. Nous pratiquerons l’autodiagnostic avec des stéthoscopes multifonctions ; nous connecterons nos corps avec des lentilles, tatouages, patchs… qui s’altéreront en cas de soucis et alerteront les secours en cas d’urgence ; nous ferons nos prises de sang (une seule goutte suffira), nos tests d’urine ; nous suivrons des programmes personnalisés pour mieux nous soigner.

 

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