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Care et audace au Happy Happening

Publié le25-11-2014

La rencontre avec la Génération Y (née entre le début des années 80 et la fin des années 2000) a été belle et prometteuse au Happy Happening des 15 et 16 novembre derniers, à Paris. Une rencontre riche de sens et d’émotions. La jeune génération, pleine d’énergie et d’idées nouvelles, s’est montrée bien plus consciente des enjeux du vieillissement qu’on aurait pu le croire.

Génération Y comme #Yeswecare
Oui, les jeunes que nous avons rencontrés au Happy Happening, des femmes pour la plupart, nous ont offert de beaux moments de partage en s’arrêtant, très nombreux, sur notre stand qui les invitait au vieillissement. Rien que ça ! Ils ont évoqué l’amour qu’ils vouaient à leurs grands-parents, parfois à leurs arrière-grands-parents. Ils ont exprimé leurs envies de témoigner des relations qu’ils entretenaient ou entretiennent avec eux, qu’ils en soient physiquement éloignés, qu’ils les voient régulièrement ou qu’ils vivent sous le même toit. Ils ont parfois esquissé quelques premières solutions qui pourraient tout changer. Ils se sont enfin prêtés, avec autant d’amusement que de conscience, à notre petit jeu #aimezvousdans20ans qui les propulsait dans les rides et la peau qui se relâche.

N’opposons plus jeunes et vieux
Quoique les conflits générationnels ne soient pas nouveaux et qu’ils semblent d’autant plus forts aujourd’hui que la question des retraites pèse lourd dans les esprits, jeunes et vieux ne semblent pas si opposés que cela. C’est en tout cas l’un des points qui a émergé de l’interview des ambassadrices des deux générations : Emmanuelle Duez, côté Y, Florence Karras, côté Care. De leur échange, sans langue de bois, il est en effet apparu que jeunes et vieux étaient deux générations négativement stéréotypées, souvent poussées à l’inactivité et bloquées dans des impasses.

La vieillesse est l’avenir de la jeunesse, et réciproquement
Dans cette société en vrac où jeunes et vieux semblent également souffrir, où le sens est à retrouver, où les effets tsunami du vieillissement de la population sont à maîtriser, il se pourrait pourtant que les uns soient la solution des autres. Les jeunes ont l’audace, l’énergie, la capacité à tout réinventer ; les vieux ont la sagesse, l’expérience, le sens de l’histoire. Les jeunes veulent changer le monde, pour bien vivre ; les vieux ont besoin que le monde change, pour bien vieillir. A partir de là, toutes les créations de liens et d’activités sont envisageables. De belles initiatives, à l’instar de Mamy Factory, vont nécessairement voir le jour. Nous les suivrons et les encouragerons, sur Génération Care.

Interview en vidéo d’Emmanuelle Duez et Florence Karras :

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